jeudi 25 octobre 2012

In another life I would make you stay ;



Ce soir, nous avons imaginé, pensé avec mon compagnon de route (♀) ce que serait notre vie parfaite, mon père l'avait plutôt bien décrite une fois dans la voiture pendant les vacances et je pense que ce serait pas trop mal d'en reparler.
Alors ce serait, un vélo, à pédaler, d'après lui sur le pont de San Francisco (pourquoi ? Je ne sais plus, mais j'avais dû parler de ce fameux pont dont j'ai oublié le nom), dans mon panier et mon sac, il y aurait une bouteille de limonade, des Carambars, des DVD avec DiCaprio, des CDs des McFly, des bouquins de la vieille littérature française tel que Baudelaire et Verlaine, mon iPod que je ne quitte jamais, sûrement plus de téléphone, des lunettes volées (Pourquoi ? Je n'en sais rien non plus), des Chips au fromage, le tout en allant toujours tout droit, sans but précis dans la vie, vagabonder. Je pense qu'il m'imagine d'avance vivre à la Into the Wild, ce dont je serais capable si seulement j'en avais le courage. Mais aussi si je n'avais pas cette flemme immense qui m'envahit à chaque instant, même lorsqu'il s'agit de rentrer de la fac jusqu'à ma chambre. Je suis une flemmarde maladive qui s'ennuie d'un rien et qui ne supporte personne de cette société. Sinon, je me serais bien vue vivre en Angleterre, dans un de ces quartiers pourris où la vie est minable et où la criminalité est aussi forte que le nombre de gamines tombant enceinte en-dessous de l'âge de seize ans, c'est-à-dire énormément. Ayant abandonné ses études par manque d'argent et n'aimant pas ça, jouant à la guitare pitoyablement à l'occasion, travaillant dans un bar et fréquentant les mecs les plus connus du poste de police. Sans forcément être moi-même une criminelle, je ne suis pas de cette trempe là.
Puis ensuite, toujours avec cette même personne, nous sommes venus à parler de nos personnages créés par Tim Burton en pâte à modeler. Ce fut fort intéressant. Bien que je me serais bien vu en chien parlant et boiteux, ensuite, je me serais bien vue en semi-héroïne Sin City, en ôtant le côté prostituée. C'est-à-dire les cheveux noirs, le teint très pâle, les lèvres rouge sang et grande. Maigre, habillée de noir, toujours suivie de son chien, se baladant seule, dépressive, sans amis, n'écoutant que sa musique et vivant seule sans grand but dans la vie. Au final, j'ai une très belle perception de mon futur : le NÉANT !

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